fait partie de ce qu’il est communément convenu d’appeler les pseudo-sciences. Elle est de nos jours utilisée très souvent comme art divinatoire.
En réalité, la numérologie tire ses origines dans des domaines beaucoup plus occultes. On lui attribue des origines multiples mais toutes occultes. Pour certains elle est tirée de la Kabbale et proviendrait de la gématrie, une technique herméneutique traditionnelle juive. Pour d’autres elle est à relier à l’arithmancie de Pythagore, art de divination basé sur les chiffres de 1 à 9.
La numérologie telle que nous la connaissons et pratiquons de nos jours date du tout début du 20e siècle. Le principe repose sur l’idée que les chiffres ont une valeur vibratoire importante. Plusieurs écoles se distinguent. Pour tous, le support est l’alphabet. Chaque lettre est représentée par un chiffre ou un nombre. Les différences se présentent avec le nombre de lettres choisi. Il y a la numérologie la plus commune qui reprend l’arithmancie pythagoricienne, soit 9 chiffres mais pour tout l’alphabet. L’ensemble est basé sur un tableau de correspondance. De 1 à 9 on trouve les lettres A à I, on reprend ensuite la ligne des chiffes de 1 à 9 pour J à R et on termine avec S à Z qui porte bien entendu le chiffre 8.
Généralement on se sert du nom et prénom d’une personne qui définiront le nombre d’expression d’une personne, son caractère, sa façon d’être. Ensuite, chaque support est dédié à un domaine particulier : le nom est lié à l’hérédité, la date de naissance au chemin de vie, etc.
En numérologie dite récursive, il faut ajouter les chiffres correspondants aux lettres. On obtient alors un chiffe global qui donne une réponse instantanée. Pour la lecture liée à la Kabbale, la numérologie se base sur 22 nombres, chaque nombre a alors sa propre définition, sa propre signification. Il existe bien d’autres façons de lire les chiffres et les nombres. Nous nous trouvons ici dans un domaine très ésotérique, très codifié et très complexe. Il dépasse largement les arts divinatoires bien que cette forme soit sa forme la plus populaire et la plus simple d’accès.
Une école particulière veut que les nombres émettent des vibrations très fortes et qu’ils aient un réel pouvoir, outre de divination mais surtout de réharmonisation. On peux rattacher ce sujet au nombre d’or de Vitruve, à Platon, à Léonard de Vinci et à tant d’autres mathématiciens célèbres. Ce nombre d’or représente une proportion qui est le nombre parfait, représentant à la fois l’homme et l’univers, il est dit « divine proportion », c’est le nombre lié à ce célèbre dessin de Vinci, représentant un homme dans un cercle.
Le mathématicien russe Grégory Pétrovitch Grabovoï développe l’idée par exemple que des suites de chiffres émettent des vibrations et que grâce aux combinaisons chiffrées on peut obtenir des résultats aussi bien au niveau de la santé que dans des événements plus larges. On entre alors dans des domaines bien plus larges que la numérologie considérée en tant quart divinatoire.
Les chiffres parlent, il faut juste trouver le vecteur qui correspondra le mieux à vos propres sensibilités.
Merci pour votre analyse de la Numérologie. Cela nous donne un aperçu de choses à venir et d’entreprendre une nouvelle année du bon pied. Bonne journée à vous tous.